médecine naturelle pour le TDAH

Les enfants américains sont-ils plus mal lotis que nous?

En France, nous avons de la chance. Seul 0.5% des enfants sont diagnostiqué TDAH. tandis qu'aux u.s.a 11 % ont la prévalence d'un diagnostic de TDAH 

Cette progression est en partie due à la pratique du système de santé américain qui consiste à pathologiser facilement les comportements des enfants. 

De nombreux comportements peuvent n'être que des variations normales du développement ou refléter des comportements provoqués par le stress, un traumatisme, des problèmes de style d'apprentissage, des situations familiales chaotiques, des environnements éducatifs inadéquats ou des pratiques de vie sous-optimales. 

Les enfants ne sont pas à blâmer

De nombreuses raisons expliquent la différence de taux de TDAH entre les enfants américains et français. L'une des principales raisons est liée au système de soins de santé mentale américain. 

Au cours des dernières décennies, la psychiatrie est devenue plus axée sur la biologie, ce qui a amené les sociétés pharmaceutiques et le domaine de la psychiatrie à se concentrer presque exclusivement sur le "modèle de déficience des neurotransmetteurs" des maladies mentales. 

Par exemple, des études biologiques sur le TDAH suggèrent que les faibles niveaux de dopamine et de noradrénaline sont responsables des symptômes principaux d'inattention, d'impulsivité et d'agitation. 

Cela a conduit au développement de la classe de médicaments NDRI (inhibiteurs du recaptage de la dopamine par la noradrénaline) que nous connaissons sous le nom de médicaments stimulants. 

Avec l'évolution des modèles holistiques (intégratifs et fonctionnels) de la santé mentale, nous comprenons maintenant que de nombreux facteurs autres que les déficiences des neurotransmetteurs contribuent aux principaux symptômes du TDAH.

Pathologiser, étiqueter, traiter

L'intolérance des comportements typiques de l'enfance dans de nombreuses écoles publiques est une autre raison expliquant les taux élevés aux États-Unis. C'est un problème qui met en place un cycle de pathologisation, d'étiquetage et de médication.

Voici comment fonctionne ce cycle :

Si un enfant ne peut pas rester assis et écouter pendant 6 heures par jour des conférences [ennuyeuses], nous supposons qu'il souffre d'un trouble tel que le TDAH. Les écoles et le système de santé mentale s'efforcent alors de diagnostiquer l'enfant - ils doivent avoir une étiquette ! 

Les écoles utilisent souvent ce label pour créer des plans de soutien, comme le plan d'hébergement 504. Ces plans peuvent être utiles. Les professionnels de la santé utilisent l'étiquette pour identifier une maladie pouvant être traitée et remboursée par l'assurance.   

Les entreprises pharmaceutiques utilisent ensuite des stratégies de publicité directe auprès des consommateurs pour tirer profit des étiquettes et convaincre les parents involontaires que le traitement le plus efficace et le plus approprié est toujours une pilule. Le problème, c'est que ce n'est pas le cas.

 La bonne nouvelle : Au cours de mes 25 années d'expérience en première ligne dans le domaine de la santé mentale intégrative, j'ai constaté un grand changement dans la préférence des patients et des parents pour des stratégies plus naturelles de traitement du TDAH. Et beaucoup de traitements plus naturels sont extrêmement utiles. 

J'utilise des médicaments lorsque c'est nécessaire, mais j'essaie d'être minimaliste. Je présente toujours d'autres options également. Des exercices d'aérobic réguliers, un sommeil suffisant et une alimentation saine sont autant de points de départ essentiels pour le traitement des symptômes du TDAH.